Sous le titre I’m Coming Out, l'exposition évoque l'héritage de Diana Ross et Chic, en rappelant comment la chanson a été inspirée par des performances de drag-queens. Le disco, né dans le sillage des émeutes de Stonewall, est devenu un symbole de fierté pour la communauté LGBTQ+, offrant un espace de liberté où chacun pouvait danser sans crainte de répression.L'exposition illustre également l'évolution de la danse, passant de la danse en couple à une expression individuelle sur le dancefloor, permettant une affirmation de soi et l'émergence de nouvelles identités. Ce changement préfigure l'avènement de la house et de la techno, qui, tout en s'inscrivant dans la continuité du disco, cherchent à démocratiser la musique en la simplifiant.Les archives
présentées, des lettres des habitués de clubs emblématiques aux objets emblématiques comme la trousse à maquillage de Divine, témoignent de la richesse de cette époque, marquée par une diversité éclatante. Le disco, au-delà de ses paillettes, représente un moment de célébration, de créativité et de lutte pour l’émancipation. Disco, I’m Coming Out, offre aux visiteurs une immersion palpitante et étincelante dans ce mouvement culturel essentiel. A voir de toute urgence.
En 2024, ce genre musical, dont les titres sont sortis en moyenne en 1978, totalise plus de 170.000 diffusions sur les 142 radios étudiées par Yacast, ce qui représente 1 % de l'offre musicale des radios tricolores !!! Les artistes les plus diffusés sont Earth Wind & Fire, Imagination, Bee Gees, Donna Summer, des classiques donc. Mais on retrouve également des artistes bien plus contemporains, ainsi du single de Purple Disco Machine « Honey Boy » en featuring avec le mythique Nile Rodgers, qui occupe la 1ère place du classement !
Au sein des 50 titres « Disco » les plus joués en radio, 8 sont interprétés par des artistes français. Patrick Hernandez « Born to be alive » est présent à la 17e place du classement, Patrick Juvet « Où sont les femmes » (23eme), Cerrone est classé à 2 reprises, « Supernature » et « Give me love » respectivement 32ème et 48ème de ce classement.
Dans les discothèques, la disco s’incarne par Abba « Gimme gimme gimme » (1979), suivi de Earth Wind & Fire « September » (1978) et Village People “YMCA” (1978) qui composent le Top 3 ! Pour rappel, l’essor du disco est aussi celui des clubs, en Europe et aux Etats-Unis. Le mythique Studio 54, à New York, incarne en effet l’âge d’or du Disco. En France, la faune discoïsée se rendait au Palace et aux Bains Douches.