Né le 12 décembre 1983 à Sens, Benjamin est français mais a des origines italiennes de par sa mère, Odile.
Sa scolarité est un long fleuve tranquille, jusqu’au jour où, il intègre un lycée d’arts appliqués, à quinze ans. Il vit très mal cette nouvelle vie étriquée et, depuis sa minuscule chambre de cinq mètres carrés, se prend à rêver de célébrité. Dès lors, il enchaîne les castings et sèche les cours pour se rendre à Paris. Il fait du lèche-vitrine et admire particulièrement les créations de Versace.
Le début d’une vocation ?
Au même moment, il découvre sa nature profonde et débute sa vie “gay”. Peu sûr de lui, il a besoin d’être rassuré sur son physique qu’il ne supporte pas. Pour sortir du lot, il adopte alors des tenues excentriques.
Après le BAC, il rejoint l’hôtel-restaurant familial, gère la réception. Une expérience qui lui apprend à être à l’aise en toutes circonstances... et à garder son sang-froid. Au bout de quatre ans, il choisit de quitter le cocon familial pour partir à l’aventure, sans argent, sans toit et sans travail, à Londres. Barman au début, il devient, deux mois après, manager d’un établissement de Soho. Il ressent une sensation de liberté incroyable et, pour la première fois de sa vie, est vraiment heu-reux !!! C’est d’ailleurs, sans doute, la plus belle année de sa vie.
Mais le bonheur lui fait peur. Sur un coup de tête, il lâche tout : job, appartement et même copain...
Il revient six mois à Paris puis repart faire une saison en Sicile. Il y multiplie les petits boulots, fait la connaissance d’un nouveau compagnon et décide de réaliser sa première collection en tant que styliste. En deux mois, il atteint son but et la présente plusieurs fois lors de défilés.
Nouveau retour en France et l’émission à succès “Qui veut épouser mon fils ?”, à laquelle il participe avec sa maman, le révèle au grand public.
Vif, plein de tact et de rêves, il sait toucher les téléspectateurs de TF1. Benjamin parvient à donner l’image d’un gay, bien dans ses baskets et qui, en évitant toute caricature se révèle bien plus “normal” et humain que bien des hétéros.
Il gagne un capital sympathie auprès du public qui ne se dément pas.
